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cécile duflot - Page 5

  • LE MAIRE DE VANVES CANDIDAT AUX REGIONALES

    Vanves Au Quotidien termine cet entretien avec Bernard Gauducheau (NC) sur les élections régionales où il est candidat sur la liste conduite par Valérie Pécresse en Ile de France et par André Santini dans les Hauts de Seine. Il participe aujourd’hui au déjeuner auquel Valérie Pécresse a invité  tous les candidats (209) à l’Aquaboulevard tout prés de Vanves, après le conseil national de l’UMP.

     

    VAQ - Pourquoi êtes-vous candidat aux élections régionales ?

    B.G. : « J’ai eu l’honneur d’être retenu pour être candidat sur la liste de la majorité présidentielle dans les Hauts-de-Seine pour l’élection Régionale conduite par André Santini. Je remercie celles et ceux qui ont soutenu ma candidature et qui ont reconnu en moi un acteur local capable de porter le projet de la majorité présidentielle dans notre Région et en particulier dans les Hauts-de-Seine.  Valérie Pécrese défend des idées qui me sont chères en proposant de mettre à la tête de notre région une équipe au service de la vie quotidienne et des préoccupations immédiates des Franciliens. L’Ile-de-France est trop éloignée de ses concitoyens. Il faut qu’elle redevienne proche d’eux pour leur apporter des réponses dans les domaines des transports, du logement, de l’environnement, de développement économique, de l’emploi, de l’apprentissage et de l’enseignement.

    Ma présence sur la liste conduite par Valérie Pécresse en Ile-de-France témoigne aussi de mes positions depuis de nombreuses années en matière de gouvernance et de gestion des services publics dans notre Région Capitale. Ainsi, j’avais d’ailleurs été l’un des membres fondateurs de la conférence métropolitaine regroupant les élus parisiens et des communes de périphérie décidés à redonner de la hauteur et de l’efficacité à l’action publique dans notre Région Capitale. J’ai pris mes distances lorsque cette conférence informelle s’est refermée sur le syndicat mixte Paris-Métropole dont certains élus avaient privilégié malheureusement les critiques à l’égard de la majorité présidentielle en oubliant notre objectif commun de travailler ensemble pour la qualité de vie des habitants.

    A mon sens, il faut que la Région cesse de s’opposer à l’Etat notamment dans le domaine de la création du Grand Paris et d’une amélioration de la gouvernance dans le cœur de l’agglomération métropolitaine. Depuis plusieurs années, je défends une politique non partisane pour améliorer la vie de millions de Franciliens.

    Dans le cadre d’un partenariat fort entre les collectivités territoriales et l’Etat, le Grand Paris et la Grande Ile-de-France peuvent ne faire qu’un et nous pouvons relever les défis d’une Région qui doit demeurer l’une des plus attractives d’Europe et du monde tout en améliorant la vie des Franciliens.

     

    VAQ - Quels sont vos pronostics dans la mesure où la campagne de la droite a du mal à se lancer face aux socialistes et aux Verts ?

    B.G. : « La campagne de la majorité présidentielle est parfaitement lancée puisque ses différentes composantes ont fait le choix de l’union et d’un projet clair visant l’intérêt général et porté par une équipe composée de femmes et d’hommes aux parcours riches et divers. En face les Verts et le PS qui ont géré la Région depuis de nombreuses années sont divisés. Leur désunion au premier tour témoigne qu’ils sont plus intéressés par des enjeux de pouvoir et servir l’intérêt de leurs formations politiques respectives plutôt que celles des Franciliens. Pendant ce temps, des Franciliens prennent des transports en commun bondés ou défaillants. Pendant ce temps,  de jeunes ont de réelles difficultés pour s’insérer dans le monde du travail avec ou sans formation. La majorité présidentielle a l’ambition de rompre avec cette politique pour redonner du sens et de la proximité à l’action de l’exécutif régional. Le temps de l’alternance et d’une Région servant pleinement ses habitants est venu.

     

    VAQ - Êtes-vous toujours intéressé par le Conseil Général en Mars 2011 ?

    B.G. : « Le principal combat de mon engagement politique est de servir nos concitoyens et l’intérêt général. Je le fais à Vanves car une large majorité de Vanvéens a bien voulu me renouveler sa confiance en mars 2008 mais aussi et surtout parce que Vanves est ma ville, là où je vis, là où je me sens bien. J’espère le faire prochainement au niveau régional. Mon seul et unique défi pour le moment est de travailler avec toutes les femmes et les hommes qui veulent créer une alternance et un souffle nouveau au sein de l’exécutif régional. Quelles que soient les échéances à venir, mon point d’ancrage  ou mon port d’attache est et restera Vanves.

     

     

    RENDEZ-VOUS DE CAMPAGNE A VANVES ET AILLEURS

    Le déjeuner de Valérie Pécresse avec l’ensemble des candidats UMP/NC aujourd’hui suivra un Conseil National de l’UMP qui devrait rendre public les listes définitives dont celle de l’IDF qui a été difficile à arrêter. Coté PS, plusieurs rendez vous aprés les Vœux de la Fédération PS du 92 à Clichy en présence de JP Huchon hier soir : Tout d’abord à Vanves, les socialistes organisent un « moment convivial » à l’école Marx Fourestier entre 16H et 19H  en présence de Guy Janvier, de Fabian Estellano… et de la tête de liste 92, Philippe Kaltenbach. Ensuite le début de la semaine prochaine verra deux présentations de programme : JP Huchon tête de liste PS présentera le sien lundi matin à son QG de campagne, et Cécile Duflot tête de liste Europe Ecologie le sien Mardi matin au CAPE. Enfin, les Verts organiseront leur grand meeting départemental à Antony le 5 Février prochain  

  • VANVES EN 2010 : LE GRAND RENDEZ-VOUS REGIONAL

    Il devrait être vanvéens trois à postuler pour les élections régionales qui seront le grand rendez-vous politique de cette année : 2 en position éligible, Marc Lipinski chez les Verts conduite par Cécile Duflot, Bernard Gauducheau dans la liste UMP/NC conduite par Valérie Pécresse avec André Santini comme tête de liste dans les Hauts de Seine, dont les noms définitifs seront connus officiellement le 31 Janvier prochain, et 1 en position de témoignage, Fabian Estellano, chez les socialistes conduite par le président sortant Jean Paul Huchon.

    Rencontre avec l’un des trois candidats, Vice président chargé des Universités et de la Recherche, Marc Lipinski (Verts), en attendant de rencontrer les deux autres au cours des prochains jours.

     

    Marc Lipinski :

     

    « Nous vivons un moment passionnant ! »

     

    Vanves Au Quotidien - Pourquoi vous représentez-vous pour un second mandat ?

    Marc Lipinski : « En mars prochain, pour l’élection régionale, premier Vert sur la liste des Hauts de Seine, je figurerai en troisième position. Nous avons en effet décidé de continuer sur la lancée de l’élection européenne en élargissant le rassemblement à d’autres écologistes qui ont franchi le pas et souhaitent désormais travailler avec nous. Le plat que nous avons mitonné sera tout à fait gastronomique avec des épices de toutes sortes. Nous auront en tête de liste 92 Pierre Larrouturou qui a renoncé à transformer le PS. Derrière lui et devant moi, nous accueillons Hélène Gassin, une grande spécialiste des questions énergétiques qui a longtemps travaillé à Greenpeace. Je me réjouis de ce signe d’une attractivité qui frappe tous les observateurs. Ce sera je crois la clé d’un nouveau succès, peut-être encore plus éclatant qu’en juin dernier.

    VAQ - Qu’est-ce que vous  retenez de ses 6 ans de mandat ?

    M.L. : « Lors de mon premier mandat au Conseil régional, j’ai eu l’occasion de mettre en place une politique pour l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation en Ile de France. Les milieux concernés ne s’y sont pas trompés et je crois que beaucoup souhaitent que je continue ce que j’ai entamé. Cela suffirait à motiver ma candidature à un deuxième mandat qui sera aussi le dernier, il faut une part de renouvellement à chaque élection. Mais ce qui me motive encore plus, c’est d’être partie prenante d’un tournant politique : nous vivons un moment passionnant où les valeurs qui structurent le pays et les électeurs se réorganisent autour de nos valeurs, celles des écologistes. Je pense que mon expérience peut être utile au futur groupe écologiste dont je suis persuadé qu’il sera très renforcé dans le futur Conseil régional d’Ile de France.

    VAQ - Quelles sont les chances pour que les Verts obtiennent la présidence de la Région Capitale en faisant cavalier seul ?

    M.L. : « Cela se décidera lors du premier tour, le 14 mars prochain. Dans notre pays, les élections à deux tours donnent aux citoyens l’occasion d’exprimer leurs véritables préférences au premier tour. Encore faut-il qu’il leur soit proposé des listes qui portent vraiment les idées qu’ils veulent appuyer. En 2004, j’étais déjà partisan de proposer une liste écologiste au premier tour de l’élection régionale mais cela n’avait pas été le choix de la majorité des Verts. Nous avions donc fait liste commune avec le PS dès le premier tour, puis cette liste avait fusionné avec celle du PC au deuxième tour. Pendant la mandature qui a suivi et qui s’achève, nous avions 28 élus là où les socialistes en avaient 60 et le PC 27. Nous avons pesé sur les politiques menées en rapport avec le nombre d’élus que nous avions. Mais le président, c’était bien Jean-Paul Huchon, ce n’était pas une co-présidence PS-Verts !

    VAQ - N’est il pas difficile maintenant de critiquer le bilan Huchon comme vous le  reproche vos adversaires  politique ?

    M.L. : « Pendant la mandature, nous n’avons pas eu de crise particulière dans nos rapports avec Jean-Paul Huchon et le PS parce que nous sommes respectueux du choix des électeurs. Mais je suis convaincu qu’en 2010, les électeurs voudront que l’écologie soit plus forte dans tous les Conseils régionaux. Pour cela, c’est très simple, il leur suffira de voter pour les écologistes au premier tour. Ils verront d’ailleurs pendant la campagne que les propositions défendues par les uns et les autres ne seront pas les mêmes. Notre vision du monde est différente, nous ne croyons pas à la possibilité d’une croissance éternelle alors que les ressources sont épuisables et que l’énergie que nous gaspillons cause des dommages irréparables au climat, à la biodiversité, à la planète. Ce sont les plus fragiles qui en souffrent et qui en souffriront. La bonne réponse, la seule réponse aux crises sociale, économique, climatique, environnementale, c’est de mettre en place dès que possible une politique écologiste de transformation de nos modes de vie et du modèle de développement économique. Dans les Régions, on peut commencer à le faire, c’est ce que nous proposons aux citoyennes, aux citoyens et à tous les électeurs.